Faut-il fuir ce que l’on exècre et se retirer du monde ? Ou sommes-nous condamnés à composer avec nos semblables ? Molière écrit Le Misanthrope « ou L’Atrabilaire amoureux » avec l’énergie d’un être révolté. Une fougue contre la trahison, contre les gens de la cour qui font et défont les réputations. En opposant à la vanité du monde l’amour absolu d’Alceste (Lambert Wilson) pour Célimène, Molière exprime une intransigeance, un idéalisme qui défieront le temps. Une pièce décrite par ses contemporains comme « le portrait du siècle ». Un chef d’œuvre...