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The Second Woman at Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg

Dates: (11/30/2012 )

Theatre:

Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg


1 Rond-point Schuman
LUXEMBOURG,LUXEMBOURG L-2525

Phone: +352 47 08 95 1

Tickets: 20.00 €

Running Time: DURÉE environ 1h30

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  3. The Second Woman


Librement inspiré du film Opening Night de John CassavetesLivret en français & anglaisSpectacle en anglais & français, surtitré en français[EN] Inspired by the title of the play that actress Myrtle Gordon (played brilliantly by Gena Rowlands) rehearses for in John Cassavetes' film Opening Night, The Second Woman is a creation of the Théâtre des Bouffes du Nord. It is the latest work by composer Frédéric Verrières and librettist Bastien Gallet and staged here by Guillaume Vincent.In the film, Myrtle Gordon begins to go insane during the final stages of rehearsal for a national tour of The Second Woman. Verrières says he remembers the first time he saw the movie he couldn't help but imagine analogies with rehearsals for an opera and the various stages of creating an operatic production. "The opera within the opera is a device similar to that of my own process of creation", he says.Gallet explains that The Second Woman is a story about transformation. As the opera rehearsals begin, it is a conventional work. But gradually, and with the active participation of all the characters, the work is modified. "Styles and genres meet, contradict themselves, fuse: baroque and contemporary, French melody and Verismo opera, pop and oral tradition, script and improvisation."Vincent says he understood immediately that The Second Woman was not a classical opera. "The libretto and the music work on exploding genres, and I could not help but be delighted to work on this quasi-Pirandellic opera, where reality rubs up against fiction." He says that the central character in the opera is the music itself.[FR] Tout commence bizarrement par un chant valaque aux accents énergiques. S'en suit, noyée dans un clair-obscur, une scène étrange qui voit s'affronter violemment la chanteuse et un autre personnage. Mais soudain, de la salle, quelqu'un surgit, qui les sépare. En fait, théâtre dans le théâtre, opéra dans l'opéra, le spectateur vient d'assister à quelques instants d'une répétition difficile.Celle qui chantait, une sympathique «chanteuse de variétés», remplaçait la «cantatrice officielle», en crise profonde à la fois vocale et existentielle. Et le livret de Bastien Gallet d'entrelacer les deux récits, celui de la production en chantier - une terrible histoire de viol assassin dans un pays en guerre - et celui des introspections douloureuses d'une chanteuse lyrique en proie aux fantômes de son passé familial.Et le tout est à la fois savoureusement théâtral (le personnage et les interventions du metteur en scène confronté aux états d'âme, aux élans sentimentaux, aux propositions scéniques des uns et des autres) et subtilement lyrique (Frédéric Verrières a composé une partition à la fois très originale et «à la manière de», multipliant les citations de Verdi, Puccini, Berg, Debussy ou, notamment, dans un autre registre, une évocation de Véronique Sanson).Second Woman est donc une proposition qui se caractérise et qui se justifie par les étranges rencontres-télescopages qu'elle suscite et réussit. L'Ensemble Court-Circuit, dirigé par Jean Deroyer, anime la partition. La mise en scène de Guillaume Vincent («doublé» sur le plateau par Philippe Smith), à la belle inventivité scénographique, installe le spectateur dans les différentes atmosphères du livret. Vocalement, Jeanne Cherhal, «la chanteuse de variétés», confronte son dynamisme vital premier aux plus douloureuses, et lyriquement significatives, interventions d'Elizabeth Calleo, Marie-Ève Munger et Jean-Sébastien Bou.The Second Woman a été récompensé par Les Grands Prix de la Critique (Théâtres, Musique et Danse) en tant que «Meilleure Création d'un compositeur français».» Guillaume Vincent, avec la complicité de l' éclairagiste Sébastien Michaud, transforme le théâtre en reine de la nuit, jouant du bleu de l'aube et du rouge sang de la mort, qui embrase tout l' édifice pour un instant féérique. Ainsi va cet opéra extraterrestre, cahotant, bégayant avec bonheur, un peu bavard parfois, toujours sur le fil. [®..] d'une vraie poésie et d'une intense liberté. Les Échos» [®..] The Second Woman est truffé d'idées et de trouvailles, poussant jusqu' à l'usage de lumières stroboscopées, une simple sonnerie intempestive de portable, ou des empoignades et étreintes parfois très explicites. Libération» Le principe du théâtre dans le théâtre, que d'aucuns pourraient trouver éculé, n'est ici jamais perçu comme un artifice et nourrit une action, parlée ou chantée, d'une rare vérité. Le Monde» Inspiré par Opening Night, Guillaume Vincent rend hommage au film de John Cassavetes en transposant avec brio son action dans les coulisses d'un opéra contemporain. [®..] Avec la belle idée d'inventer un opéra contemporain en s'inspirant du scénario du film, Guillaume Vincent s'attache à rendre compte du work in progress donnant naissance à une uvre sur scène. Ainsi, du comique de la comédie humaine qui perturbe les répétitions à l'absolu artistique visé par chacun lors de représentation, The Second Woman compile les coups de théâtre pirandelliens tout en donnant à ses artistes l'occasion de nous offrir le meilleur de leur art. Un éloge amoureux de l'acte de créer désignant l'opéra comme le creuset idéal où s'exprime la fulgurance des passions. [®..] Réussite magnifique carburant jusqu'au vertige de l'accumulation de ses prises de risque, The Second Woman brûle la chandelle par les deux bouts pour faire l'éloge de l'instant comme une leçon de savoir-vivre. Furieusement addictif. Les InrockuptiblesMusique Frédéric VerrièresTexte Bastien GalletDirection musicale Jean DeroyerMise en scène Guillaume VincentDramaturgie Marion StouffletScénographie James BrandilyLumières Sébastien MichaudCostumes Fanny BrousteMusique électronique Olivier PasquetAvecLe pianiste et répétiteur Jean-Yves AizicLe baryton Jean-Sébastien BouLa cantatrice Elizabeth CalleoLa chanteuse Jeanne CherhalLa colorature Marie-Ève MungerLe metteur en scène Philippe Smith& l'Ensemble Court-circuitProduction C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord, ParisCoproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Opéra de Reims, Ensemble Court-circuit, Comédie de Reims, La Muse en circuit - Centre national de création musicale, Arcadi, Le Cercle des Partenaires des Bouffes du Nord (Paris).


Ages: Adultes 20 / Jeunes 8



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